Isabelle Larouche a écrit une vingtaine de livres pour la jeunesse. C’est sa série Shipshaw et Shawinigan qui donna une lancée à sa carrière.
Biographie de Isabelle Larouche
QQuel est votre dernier livre publié ?
R Le grand sault iroquois.
QEn quelques mots, dites-nous pourquoi on devrait absolument lire votre livre Le grand sault iroquois ?
R Parce que ce qu'on y raconte un voyage initiatique vécu par trois jeunes: un autochtone, un québécois et un immigrant (Haïti). Ils constituent, à mon avis, la société dans laquelle on vit d'aujourd'hui. Au fil de leurs aventures sur une pointe fantastique, ils comprendront l'importance de connaître sa propre culture. C'est un peu à l'image du vieux dicton qui prétend qu'il faut savoir d'où on vient afin de découvrir où l'on va. Un suspense où il est conseillé de s'accrocher aux pages… jusqu'à la fin!
QVers quel âge avez-vous commencé à écrire ? Quel a été l'élément déclencheur ?
RJ'ai commencé à écrire "sérieusement" à huit ans. J'étais alors la rédactrice, journaliste, illustratrice d'un journal que je vendais à 1$ la copie: "La Mini Presse Pas Pressée". J'écrivais parce que j'étais seule, toutes les fins de semaine et toutes les vacances, en pleine forêt (avec mes parents tout de même). Écrire était la meilleure façon de passer le temps.
QDe quoi êtes-vous le plus fier dans vos accomplissements ?
RD'avoir réussi à vivre et à m'envoler grâce à ma plume. Ce n'est pas toujours facile et cela impose des choix de vie, mais je suis fière d'avoir su sauter dans le précipice sans m'écraser tout en bas! (prudente comme une acrobate de voltige, je travaille quand même avec un filet !)
QL'écriture pour moi c’est...
Rune nécessité. Comme boire, manger ou faire de l'exercice. Quand je me retrouve dans une longue période sans pouvoir écrire, je me sens toute croche!!!
QQuelle est votre routine d'écriture ?
RJ'aime écrire le matin, en pyjama, avec mon thé vert. Je m'assois sur mon fauteuil favori (jaune soleil) près de la fenêtre, avec une petite musique en sourdine.
QQu'aimez-vous le plus dans le métier d’écrivain ?
RQuand on entame une nouvelle histoire: la fertilisation des idées, les recherches et les heures à structurer un récit. C'est un moment magique où tout est possible et… tellement excitant!
QQuel est votre premier souvenir de lecture ?
RPetite, j'étais abonnée à deux bibliothèques municipales: celle de Chicoutimi et celle de Saint-Coeur-de-Marie, où était situé notre chalet et où nous passions toutes les fins de semaine et toutes les vacances. Il m'arrivait d'avoir une trentaine de livres à lire: des bandes dessinées, des documentaires, quelques romans. Je me faisais des cabanes avec mes couvertures (très ingénieuse, la demoiselle!) et, comme une sorte de gitane en voyage dans ma propre chambre, avec quelques biscuits et un verre de jus, je lisais… ne vous déplaise… pendant de très longues heures...
QParlez-nous d'un livre marquant lu pendant votre jeunesse ?
RPerdu en Laponie de Peter Hallard. J'avais huit ans. C'est à ce moment que j'ai décidé que j'irais vivre au Nord. Et que j'allais devenir écrivain. Deux rêves qui se sont maintenant réalisés.
QNommez un livre que vous avez aimé et qui n'a pas eu beaucoup de visibilité et qui en aurait mérité plus ?
R Les bandes dessinées de Philémon (Fred en est l'auteur et illustrateur). Le personnage de Philémon voyage entre son petit village français et des îles au beau milieu de l'océan Atlantique . Ces îles, remplies de personnages et de paysages les plus imaginatifs ont la particularité d'avoir la forme d'un A, un T, un L, un A, un N, un T, un I, un Q, un U et un E.
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