Jean-Pierre Charland est un auteur de romans historiques. Cet automne, il publie les deux premiers tomes de la série Eva Braun.
Biographie de Jean-Pierre Charland
QEn quelques mots, donnez-nous le goût de lire votre nouvelle série ?
RLes histoires d’amour où l’un des protagonistes refuse de survivre à son amoureux-se sont nombreuses. Pensons seulement à Roméo et Juliette. Eva Braun aime au point de se suicider assise sur un canapé, à côté de son amant. Mais quand on pense que cet amant s’appelle Adolf Hitler, on est sidéré. Comment a-t-elle pu s’enticher de lui à ce point ?
QAvez-vous un livre dont vous êtes particulièrement fier et pourquoi ?
REva Braun (dont je ne sais rien encore du succès, ou de l’échec commercial), à cause de la difficulté du sujet. Il me faut présenter une facette d’Adolf Hitler susceptible d’alimenter un amour absolu, alors que cet homme incarne le mal. Alors, quelles expériences vécues par un gamine (elle a 17 ans au moment de son coup de foudre à elle) la rendent si réceptive au charme – qui ne saute vraiment pas aux yeux, pour le commun des mortels – d’Afolf Hitler. Pour ce faire, je suis parti de sa naissance, le 6 février 1912, et je la suis jusqu’à sa mort le 30 avril 1945. Ce livre, par sa nature, m’a complètement sorti de ma routine.
QComment vous sentez-vous lors de la sortie d’un nouveau livre ?
RInquiet. Chaque roman est une nouvelle expérience et jamais je ne prends pour acquis que la réaction des lecteurs sera positive.
QQuelle est votre routine d’écriture ?
RÉcrire est un travail. Même si c’est un travail que j’adore, cela demande une discipline. J’essaie d’écrire 3 ou 4 jours par semaine. Ces jours là, je me mets au travail un peu après midi et je n’arrête pas avant 11 heures, sauf 40-50 minutes pour souper. Jusqu’à tout récemment j’écrivais mes romans à la plume fontaine. Depuis deux ans toutefois, j’écris mes romans au clavier. L’habitude fut difficile à prendre, et encore aujourd’hui je ressens de la nostalgie pour ma plume. Écrire à la main me semble s’accompagner d’une plus grande spontanéité.
QQuel est votre livre préféré ?
RLe maître des illusions, (en anglais The Secret sTory) de Donna Tartt. Il a été le prix des libraires du Québec en 1992 ou 1993, je ne suis plus certain. J’ai gagné ma vie comme professeur d’université, je suis sensible aux campus novels, un genre qui ne se pratique pas vraiment au Québec. Je me suis reconnu dans le personnage principal : l’étudiant que rien, compte tenu de son origine sociale, ne préparait la vue universitaire. Puis les thèmes de l’influence du professeur sur ses élèves, la manipulation, l’abus, sont traités d’une façon magistrale.
QAnimal préféré ?
RLe chat !!!
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