Julie Lemieux est une nouvelle auteure de romans historiques. Les quatre tomes de sa série L'année sans été seront publiés en 2017 chez les éditions Hurtubise. (Crédit photo : Martine Doyon)
QEn quelques mots, dites-nous pourquoi on devrait absolument lire votre livre
RParce que l'Année sans été vous entraînera loin de la vallée du Saint-Laurent, sous les épinettes de l'arrière-pays, dans des sentiers méconnus de notre histoire?
QVers quel âge avez-vous commencé à écrire ?
RJ’ai commencé à écrire à 32 ans, après avoir lu le livre de Georges-Hébert Germain intitulé Les coureurs des bois : La saga des Indiens blancs. Mon mari me l'avait rapporté de la bibliothèque. Je m'en souviens encore. Ce livre m'a fait découvrir un univers dans lequel j'ai tout de suite pressenti les personnages de ce qui allait devenir l'Année sans été.
QAvez-vous un rêve d’écrivain ?
RPas encore, mais cela ne saurait tarder. Pour l'instant, j'ai du mal à croire ce qui m'arrive. Suis-je véritablement une écrivaine? J'ose le croire.
QSi vous pouviez changer de vie pour 24h avec celle d'un de vos personnages, qui choisiriez-vous et pourquoi ?
RComme j'aimerais pouvoir voyager dans le temps et retourner au début du XIXe siècle dans la peau de mon héroïne, Ange-Élisabeth Boucher de Montizambert. Peut-être pas pour un portage éreintant en forêt, sans chasse-moustique, mais certainement pour un bal, ou encore une promenade d'hiver en carriole, sur le grand pont de glace.
QL’écriture pour moi c’est…
Rle bonheur et l'évasion. Mais aussi, parfois, un véritable casse-tête!
QÊtes-vous influencée par les gens autour de vous pour créer vos personnages ?
RÉnormément. Lorsque je prends l'autobus de la ville, je suis toujours à l'affût d'une physionomie particulière, ou de quelques paroles sages prononcées au détour d'une conversation. C'est l'endroit idéal pour observer et écouter les gens à loisir, en passant inaperçue. Mes personnages sont presque tous des usagers du RTC.
QParlez-nous d’un livre marquant lu pendant votre jeunesse ?
RMon bel oranger, de José Mauro de Vasconcelos. C'est le premier livre que j'ai lu qui m'a fait pleurer. Beaucoup pleurer.
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