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En apprendre plus sur Madeleine Allard

Madeleine Allard a écrit le recueil de nouvelles Quand le corps cède. (crédit photo : Geneviève Racette).

 

Biographie de Madeleine Allard

 

Madeleine Allard

 

 

 

Plus d'entrevues

Entrevue

QVers quel âge avez-vous commencé à écrire ?

RÀ mon souvenir, dès que j'ai eu des mots, j'ai commencé à écrire. D'abord dans ma tête, ensuite, sur papier. J'ai grandi dans une famille bilingue, alors les mots venaient tantôt en français, tantôt en anglais. Quand j'avais 6, 7 ou 8 ans, j'écrivais des comptines sur la machine à écrire de ma tante, ou sur l'ordinateur Apple II de mon père. Parfois, je m'enregistrais sur un petit magnétophone. Je tenais un journal intime, aussi. J'ai toujours aimé mes cours de français, particulièrement les exercices de composition. En fait, c'est la seule matière scolaire dans laquelle je me sentais à l'aise et où je réussissais assez bien. Les mots ont toujours été une façon pour moi à la fois d'échapper à la réalité, et de mieux la comprendre. L'écriture a toujours fait et fera toujours partie de moi.


QRacontez-nous un tournant dans votre carrière ?

RLa rencontre avec Éric Simard, mon éditeur, a certainement été un tournant dans ma vie. Je lui ai présenté des textes qui dormaient dans mes tiroirs. Il a aimé ce qu'il a lu et j'ai travaillé pendant plus de deux ans à finaliser mon recueil avec des nouveaux textes. Il m'a insuflé la confiance qui me manquait pour aboutir ce projet.


QQuelle est votre routine d'écriture ?

RJ'ai une vie très occupée : un emploi à temps plein, des enfants, un triplex à gérer, etc. Établir une routine est donc particulièrement ardu. J'essaie de travailler par période : pendant deux ou trois mois, je consacre week-ends et soirées à l'écriture. Ensuite, je me repose quelques semaines avant de recommencer. Je n'ai pas de routine particulière, mais cela m'aide de changer de lieu, d'aller dans une bibliothèque, par exemple ou, mieux, dans un chalet. Je coupe Internet et j'écris autant et aussi longtemps que possible. Je travaille dans l'urgence, ensuite, je décroche complètement. Je fais la vaisselle, je m'occupe des enfants, je pars travailler, je sors courir. J'aimerais avoir plus d'heures à consacrer à l'écriture, bien sûr, mais j'apprécie aussi le recul que ma vie occupée me force à prendre, et la discipline que cette vie impose. Je n'écris peut-être pas autant que je voudrais, mais j'écris régulièrement. C'est déjà ça.


QY a-t-il des auteurs qui vous inspirent particulièrement pour votre écriture ?

RJe lis de tout : des romans, des nouvelles, de la poésie, des essais. Tous les auteurs m'influencent à leur façon. J'admire certains pour leur courage impudique; d'autres pour leur maîtrise absolue de la langue; d'autres encore pour l'envergure de leur projet, pour leur sensibilité, pour leur profondeur d'esprit et leur intelligence. Je sais tout le travail qu'il y a derrière un bon livre et je suis impressionnée par l'acharnement dont tant d'auteurs font preuve.


QQuel est votre premier souvenir de lecture ?

RMon père est un grand lecteur. Quand j'étais petite, il n'y avait pas de télévision à la maison. Mon père nous lisait des Tintin, ma mère, les romans de Narnia, en anglais. J'ai grandi entourée de livres. À 11 ans, je me souviens d'avoir trouvé Les filles de Caleb dans la bibliothèque (ce qui est étrange puisque mon père n'est pas friand de littérature populaire!) Mon père m'avait dit que j'aimerais ça. Je ne pouvais pas croire que c'était possible pour moi de lire quelque chose d'aussi gros! J'avais lu la Comtesse de Ségur et Jane Eyre, par exemple, mais ça, c'était une brique. Mais j'ai lu tous les tomes, petit à petit, sur plusieurs mois. Je me souviens d'avoir eu du mal à me tirer de ma lecture et de me faire disputer par mes enseignants parce que je lisais en classe. On m'avait même envoyé au bureau de la directrice! Je me souviens qu'elle avait souri quand je lui avais dit que j'étais dans son bureau parce que je lisais en classe. J'ai alors compris que je faisais quelque chose qui me distinguait, en quelque sorte. J'étais fière.


QQui est votre auteur préféré ?

RJe n'ai pas d'auteur préféré, mais des auteurs que j'aime beaucoup pour diverses raisons. L'année dernière, j'ai fini La recherche du temps perdu de Proust. C'est un roman qui m'a beaucoup marquée. D'une grande profondeur d'esprit. Un objet fascinant. J'ai lu tout Jane Austen. J'adore Virginia Woolf, Gabrielle Roy, Ying Chen. Mais j'aime aussi beaucoup la littérature américaine, Hemingway, par exemple. Et je lis aussi beaucoup de romans québécois. Le dernier qui m'a particulièrement marquée est L'année la plus longue, de Daniel Grenier.


QNommez un livre que vous avez aimé et qui n'a pas eu beaucoup de visibilité et qui en aurait mérité plus ?

RCarpe et chienne, de Janis Locas, un livre de poésie inclassable qui a été à peu près ignoré par la critique.


QNommez un livre ou des livres que vous vous êtes promis de lire un jour ?

RJ'ai des désirs de lecture étranges, comme lire la Bible, ou La comédie humaine, d'un bout à l'autre. D'autres plus modestes et réalistes, comme lire Catherine Mavrikakis que je n'ai pas encore lue, ou le roman de Madeleine Thien qui vient de remporter le Giller. Bref, je n'aurai jamais assez du reste de ma vie pour lire tout ce que je veux lire!


 

 

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