Virginie Blanchette-Doucet est une jeune auteure de la relève. Elle a publié son premier roman 117 Nord à l'automne 2016. Celui-ci a été très bien reçu par la critique. (crédit photo : Frédérick Duchesne)
Biographie de Virginie Blanchette-Doucet
QQuel est votre dernier livre publié?
R117 Nord
QEn quelques mots, dites-nous pourquoi on devrait absolument lire votre livre 117 nord?
RLa lecture, ça ne se "force" pas, mais je pense que mon roman met en lumière une partie du Québec qu'on visite trop peu (l'Abitibi) et un milieu ouvrier (les mines) méconnu, et qui pourtant sont tous deux d'une grande richesse (sans jeu de mot avec des lingots.)
QRacontez-nous un tournant dans votre carrière?
RJ'ai choisi d'envoyer mon manuscrit aux Éditions du Boréal, même si la voix du doute me disait que ça ne valait probablement pas la peine, qu'ils recevaient des dizaines de manuscrits par jour et que le mien allait se retrouver dans la pile des "non merci" (qu'avais-je de plus que tout les autres?). Et puis je me suis dit que j'aimais mieux vivre avec un "non merci" que ne jamais connaître la réponse. Et la réponse a été "oui".
QL'écriture pour moi c'est...
Rnécessaire, une pratique quotidienne, une façon de voir le monde et de me connecter à l'essentiel.
QQu'aimez-vous le plus dans le métier d'écrivain?
RLes surprises! C'est mon premier roman, mais je sais que je ne me fatiguerai pas des commentaires de lecteurs, des rencontres avec des gens qui se trouvent de l'autre côté de la page. Je n'avais pas prévu cela! C'est très nourrissant de voir que ce à quoi on travaille des mois derrière une porte fermée émeut quelqu'un, fait naître une réflexion...
QY a-t-il des auteurs qui vous inspirent particulièrement pour votre écriture?
RJe replonge régulièrement dans les textes à la sensibilité lumineuse de Gabrielle Roy.
QParlez-nous d'un livre marquant lu pendant votre jeunesse?
RJ'ai découvert avec Marie Laberge que les livres pouvaient nous marquer pour toujours. Je garde un souvenir impérissable de plusieurs scènes de Gabrielle, Florent et Adélaïde, comme si je les avais lus la semaine dernière (j'avais environ 13 ans quand j'ai commencé la trilogie). J'ai pleuré, j'ai ri, j'ai vécu un deuil quand j'ai fini.
QLa lecture pour moi c'est...
Rce qui fait que dans la vie, c'est impossible de s'ennuyer.
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