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Auteur : Jean-Philippe Martel
Rayon : Littérature
Genre : roman
Ce livre est disponible en librairie
L’auteur raconte qu’il existe des lampadaires qu’on nomme sentinelles. Ils guettent, ils gardent «Comme des sentinelles», présentent les repères nécessaires pour tenter de retrouver son chemin. Ils s’expriment tantôt dans l’amitié, tantôt dans des échanges collectifs et tantôt dans un retour dans le passé. Toutefois, il arrive que la corde se soit cassée, comme le dit si bien l’ex-compagne du héros; retisser la corde est alors à peu près impossible. La première phrase du roman en traduit bien l’esprit : J’ai ouvert les yeux en espérant me réveiller ailleurs.
J’ai particulièrement apprécié l’amitié qui s’est installée entre les deux gars qui avaient en commun l’alcool et les narcotiques. Ils étaient pourtant tellement différents! L’auteur a certes voulu réaliser, voire faire ressortir, l’effet miroir de la propre déchéance du héros principal.
C’est la deuxième fois que je lis un roman d’un professeur universitaire de littérature. J’ai un peu de difficulté avec le style ou plutôt le genre. Je ne sais pas si les deux profs. apprécieraient que je les mette dans le même bateau. Profane que je suis, je me demande si la littérature est en train de changer. Possiblement. Je ne sais trop. Ce que je sais, c’est qu’il m'est difficile de suivre le fil conducteur et maintenir mon intérêt.
Jacques
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Vincent sylvestre, chargé de cours batailleur, a décidé de mettre de l'ordre dans sa vie. Le jour, il enseigne la littérature française et sème la confusion dans la tête de ses étudiants. Le soir, il fréquente les narcomanes Anonymes. C'est là qu'il rencontre Robert Thompson, dealer à ses heures et amoureux éconduit. Dans son sillage, Vincent va découvrir un monde fait de cours à scrap et de bars sportifs, de solos de guitare et de braconnage. Entre les deux hommes, naît une étrange amitié, où se mêlent les déboires, les confessions, les splendeurs et les peines perdues. Entre picaresque et comique désenchanté, Jean-Philippe Martel magnifie les pouvoirs de la fiction. Avec ses pères prodigues, ses fils égarés et leurs comptes à régler par histoires interposées, Comme des sentinelles retrace la genèse de tous les premiers romans. « Le point de départ de ce livre, c'est mon père qui s'emmerde en lisant les contes que mon frère et moi lui réclamons au moment d'aller au lit. Et qui, à la place, se met à nous raconter sa jeunesse à lui, ce qu'il sait de la vie. Puis il y a le plaisir de voir ces histoires prendre forme, ces légendes se refermer sur soi, la nuit ; sentir qu'on occupe une place dans le monde, et que cette place, pour être mythologique, n'en est pas moins capitale. Après, longtemps après, vient le désir – non: le besoin – de se montrer à la hauteur de ces histoires, reçues en héritage. C'est donc à mon père que je voudrais dédier ce livre et à mon frère, ces joueurs essentiels dans la seule aventure qui compte vraiment: l'enfance. » Jean-Philippe Martel
Éditeur : La mèche
Année d'édition : 2012
Nombre de pages : 184 pages
ISBN : 9782897070113
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