Le Jeu de l'ange

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L’histoire s’amorce dans la Barcelone des années 1920. David Martin, un jeune écrivain, aura un succès fou en écrivant des romans policiers sous un pseudonyme. Il réécrit aussi au complet un roman d’un ami. Lorsqu’il publie sous son vrai nom, c’est un échec total. Bizarrement, sa vie basculera lorsqu’il déménagera dans la maison de la tour, une maison abandonnée depuis plusieurs années. Entre en scène un mystérieux éditeur de Paris qui lui offre de créer une nouvelle religion et d’en écrire le livre. S’en suit une série de meurtres reliés à David Martin.

Avec le Jeu de l’ange, Carol Ruiz Zafón n’a pas su m’envoûter autant qu’avec l’Ombre du vent. Un peu comme le premier opus de cette quadrilogie, on aime ou on n’aime pas. Malheureusement, on ne peut pas se baser sur le premier pour dire qu’on aimera le second.

J’ai décelé plusieurs longueurs où l’ésotérisme et la spiritualité m’ennuyaient. Le personnage principal est assez antipathique. Je reste un peu amère concernant la fin puisqu’on ne comprendra jamais les phénomènes étranges qui se produisent dans le livre. En espérant que les deux autres volumes nous éclaireront sur le sujet.

Quelques points positifs : On retrouve le Cimetière des livres oubliés avec grand plaisir. Le personnage d’Isabella m’a fait sourire plusieurs fois. L’écriture est soignée.

Plusieurs ont aimé. Pour ma part, je suis restée sur ma faim. Et vous, qu’en pensez-vous ?

 

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Résumé du livre

Barcelone, années 1920. David Martin, dix-sept ans, travaille au journal La Voie de l'Industrie. Son existence bascule un soir de crise au journal : il faut trouver de toute urgence un remplaçant au feuilletoniste dominical. Sur les conseils de Pedro Vidal, chroniqueur à ses heures, David est choisi. Son feuilleton rencontre un immense succès et, pour la première fois, David est payé pour ce qu'il aime le plus au monde : écrire. En plein succès, David accepte l'offre de deux éditeurs peu scrupuleux : produire à un rythme effréné des feuilletons sous pseudonyme. Mais après quelques années, à bout de force, David va renoncer. Ses éditeurs lui accordent alors neuf mois pour écrire son propre roman. Celui-ci, boudé par la critique et sabordé par les éditeurs, est un échec. David est d'autant plus désespéré que la jeune fille dont il est amoureux depuis toujours – et à laquelle le livre est secrètement dédié – va épouser Pedro Vidal. Son ami libraire, Sempere, choisit ce moment pour l'emmener au Cimetière des livres oubliés, où David dépose le sien. Puis arrive une offre extraordinaire : un éditeur parisien, Corelli, lui propose, moyennant cent mille francs, une fortune, de créer un texte fondateur, sorte de nouvelle Bible, " une histoire pour laquelle les hommes seraient capables de vivre et de mourir, de tuer et d'être tués, d'offrir leur âme ". Du jour où il accepte ce contrat, une étrange mécanique du meurtre se met en place autour de David. En vendant sa liberté d'écrivain, aurait-il vendu son âme au diable ? Épouvanté et fasciné, David se lance dans une enquête sur ce curieux éditeur, dont les pouvoirs semblent transcender le temps et l'espace.

 

Éditeur : Robert Laffont

Année d'édition : 2009

Nombre de pages : 544 pages

ISBN : 9782221111697

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mimiboum a donné son avis - 27-03-2010

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