Rivière-au-Cerf-Blanc

Avis de Pause Lecture

Les histoires d'horreur qui se passent en forêt, il y en a des tonnes. Par contre, aucune ne s’apparente à celle-ci. La particularité, c'est la place prédominante qu'occupe l'art visuel. En effet, le land art est central et les victimes sont transformées en œuvres morbides... On sent bien que l'auteure a voulu transmettre sa fascination envers ce courant. Toutes ces références au land art aident à installer l'ambiance, mais cela provoque un rythme plus lent. En tant que fan d'horreur, j'ai trouvé que ça prenait un peu trop de place à mon goût et je suis un peu restée sur ma faim. J'aurais pris davantage de scènes haletantes. Par contre, l'auteure réussit avec brio à créer des images qui glacent le sang. Les fans d'hémoglobine seront servis! Elle ne manque pas d'imagination pour rendre les œuvres d'art glauques. Même si ce n'était pas le roman d'horreur auquel je m'attendais, j'ai bien apprécié ma lecture et cela m'a donné le goût d'en apprendre plus sur le land art! Un roman d'horreur assez particulier, donc!

Mélina

Ce texte a été révisé avec le logiciel Antidote 10.

 

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Résumé du livre

À Rivière-au-Cerf-Blanc, on dit qu’un troupeau de cerfs albinos a déjà été aperçu… Estelle, étudiante en histoire de l’art, prévoyait de vivre une expédition en pleine nature afin de se changer les idées avant de reprendre les cours. Elle s’attendait à réparer son couple à la dérive, mais pas à ce que de mystérieuses installations artistiques de plus en plus morbides surgissent au beau milieu de la forêt. Jamais le land art n’a pris de si macabres allures… Pourra-t-elle y échapper?

 

Éditeur : Québec Amérique

Année d'édition : 2019

Nombre de pages : 216 pages

ISBN : 9782764437407

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