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Auteur : Éva Böröcz
Rayon : Littérature
Genre : roman biographique
Ce livre est disponible en librairie
Sous forme de lettres adressées à sa mère demeurée en Hongrie, l’auteure Éva Böröcz nous raconte sa fuite hors de son pays lors de la répression de la révolution hongroise, la façon dont le hasard lui fit choisir le Québec comme terre d’accueil et son intégration à ce nouvel environnement alors qu’elle n’était âgée que de dix-huit ans.
De la Hongrie au Canada après un arrêt en France, de Drummondville à Montréal après un court séjour aux États-Unis, nous suivons le parcours de cette courageuse jeune fille et ne pouvons qu’admirer sa détermination et sa force de caractère.
J’ai été très touchée par ce récit car sous les paroles rassurantes adressées à sa mère on perçoit la tristesse, la solitude et l’inquiétude que ressent cette jeune femme qui doit s’adapter à un pays dont elle ne connaît ni la langue, ni les coutumes.
Mon seul regret, ce récit touchant et captivant est beaucoup trop court, j’aurais aimé accompagner Éva encore plus longtemps.
Ginette
Avez-vous apprécié la critique? Oui | 237 fois
Résumé : « Aujourd'hui, le 3 mai 1957, j'ai 19 ans. En me réveillant ce matin, je pense à ces milliers de kilomètres que j'ai parcourus depuis dix-huit mois et il me semble que j'ai vieilli d'un siècle. Après avoir vécu dans un camp de réfugiés durant deux mois en France, j'ai traversé l'Atlantique et me voilà rendue en Amérique du Nord, au Canada. Je suis immigrante dans un pays dont je ne connais ni les langues ni les coutumes, et je viens de passer l'hiver le plus froid et le plus solitaire de mon existence. [...] Ici, à l'hôpital d'Arthabaska, j'ai la chance de m'arrêter et de déposer mon unique bagage, ma mémoire. [...] Mon travail consiste à prendre soin des nouveau-nés à la pouponnière, de minuit à huit heures, six jours sur sept. Parfois, je chante aux poupons les berceuses que tu me murmurais, il n'y a pas si longtemps. Et quand j'y pense, la nostalgie s'empare de moi et je pleure avec les bébés. » Non, Éva Borocz n'est pas un canular. Oui, tout comme Agota Kristof, elle est Hongroise, a fui son pays en 1956 et écrit en français. Et oui, elle a un petit air de famille avec la grande auteure du Grand Cahier, autant dans sa physionomie que par son écriture sobre et sensible. Mais le parallèle s'arrête là où se sont séparées leurs routes : Kristof s'est exilée en Suisse, et Éva Borocz, au Québec. La première a été mondialement acclamée... et la seconde est encore une pure inconnue sur la scène littéraire. Si l'histoire d'Éva est moins tragique que la trame du Grand Cahier, elle est tout aussi cruelle et déstabilisante. Ici, on ne parle pas de la guerre, mais d'un exil brutal et d'une intégration difficile. Mais notre héroïne est jeune et déterminée, et rien ne peut entamer son espoir d'une vie meilleure, d'un avenir radieux. Découvrez le Québec des années 1950 comme si vous étiez, avec les yeux, les oreilles et la langue d'une attachante immigrante hongroise de 18 ans, Éva Borocz. Genre : Récits biographiques
Éditeur : Hurtubise
Année d'édition : 2012
Nombre de pages : 120 pages
ISBN : 9782896479948
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